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11/22/2017

Discover : The Square makes us think outside the " square "

       The Square, c’est l’histoire de Christian, conservateur apprécié d’un musée d’art contemporain et père divorcé.
Christian fait aussi partie de ces gens qui roulent en voiture électrique et soutiennent les grandes causes humanitaires. Il prépare sa prochaine exposition, intitulée « The Square », autour d’une installation incitant les visiteurs à l’altruisme et leur rappelant leur devoir à l’égard de leurs prochains. Mais il est parfois difficile de vivre en accord avec ses valeurs : quand Christian se fait voler son téléphone portable, sa réaction ne l’honore guère… Au même moment, l’agence de communication du musée lance une campagne surprenante pour The Square : l’accueil est totalement inattendu et plonge Christian dans une crise existentielle..


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Ce film représente exactement ce que j’essaie de transmettre aux autres quand j’évoque le monde de l’art.
Tout est subtilement connoté pour que l’on se fasse notre propre opinion mais en aucun cas, le réalisateur, Ruben Ostlund se veut moralisant. On découvre le paradoxe de notre génération, cette génération accrochée au superflu mais qui prétend être altruiste.

Et pour illustrer tout ça, rien de mieux que de se placer dans le monde de l’art.
La plupart des gens choisissent de se professionnaliser dans cette voie parce qu’ils que c’est l’art est ce qui rejoint le plus l’essence même de la vie, et pourtant... Plus on rentre dans ce milieu en tant que professionnel, plus on peut finalement avoir l’impression de s’éloigner de cette quête existentielle. The Square dépeint donc un monde encore bien trop élitiste qui prétend s’intéresser à la culture mais reste en fait bien plus intéressée à la luxure.

L’œuvre The square est justement profondément social, mais on décide d'en faire sa promotion en utilisant la violence. Encore une fois, un nouveau paradoxe : Faut il utiliser la violence et l’atrocité pour sensibiliser notre génération ?
La présence des mendiants dans le film est récurrente mais présentée sous différents aspects ce qui ne peux également que troubler notre réflexion.. 
 

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​Enfin, la performance de l’homme singe est marquante, le public reste sans voix et ne semble pas agir face à la dangerosité de l’homme. Il faudra attendre une tentative de viol pour que tous les hommes se précipitent contre lui et le tapent violemment. 





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  Tout au long du film, le réalisateur semble mettre en relief la passivité de notre civilisation contemporaine.
Passivité qui, maintenant pourrait peut être s'illustrer à travers certaines œuvres.
Or, pour Gilles Deleuze, « l’art n’existe pas en dehors du corps social qu’il transforme. La création est d’emblée politique parce que le spectateur est transformé par l’expérience qu’elle procure et que l’artiste abandonne ses traits subjectifs pour se faire l’opérateur du corps social. ».




​Que se passe t'il justement quand l'artiste ne veut plus être l'opérateur du corps social ?
Quand sa personnalité, sa sensibilité et son humanité en sont retirées ? 

Bref, peut on tolérer des œuvres vides de sens ? 
​
Ces œuvres-là ne refléteraient t'elles pas finalement notre société?





Si oui : « Combien de temps nous faudra t’il pour retrouver notre humanité ? » 
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Written by Hannah

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